Addiction au voyage?

Ça fait plus d'un mois que nous sommes à la maison. Ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé.

Luis sait depuis longtemps qu'il souffre d'une addiction au voyage, développée graduellement depuis près de 17 ans de déplacements incessants. Trop de sédentarité lui pèse.

Mais Julie ne s'en est rendue compte qu'hier, alors qu'au détour d'une conversation banale, elle évoque un mal qu'elle n'arrive pas à qualifier, une sorte d'ennui qu'aucune activité locale ne peut étouffer.

Quelle ne fut sa surprise lorsque Luis lui parle du mal de la sédentarité, ou "addiction au voyage". Tout à coup, il y avait un diagnostique. Elle se sent soulagée de savoir, enfin, ce qui la mine.

Du coup, nous attendons avec hâte de partir pour la Malaisie dans moins de deux semaines, où nos formations vont nous permettre de nous frotter à des gens de 6 nationalités différentes. "Seulement!", pensons-nous, habitués à travailler dans des équipes et des entreprises comptant jusqu'à une trentaine de nationalités. Mais c'est déjà plus de diversité que dans notre petit village du sud :)

Nous disions dans un article précédent que nous sommes des "petits à moyens" voyageurs. C'est vrai en terme de variété des pays visités. Cependant, nous allons souvent dans les mêmes pays, et nous parcourons souvent la France. Donc, en terme de temps passé loin de chez nous, nous sommes plutôt des "moyens à gros" voyageurs :)

De plus, nous avons voyagé énormément depuis des années, en termes de ce qu'on appelle la "sensibilité culturelle". En effet, le fait de fréquenter au quotidien des gens de dizaines de pays ouvre l'esprit et apprend à s'adapter aux gens et à leur façon d'être.

Cette diversité quotidienne de gens nous manque parfois, du fond de notre village de Provence. Jusqu'au prochain voyage...